La dixième édition des Assises nationales de la qualité de l’environnement sonore se tiendra au Mans les 23, 24 et 25 novembre 2026. La manifestation est co-organisée par le CidB et l’Institut d’Acoustique - Graduate School, Le Mans. 

Le rendez-vous majeur de l’événementiel du sonore 

Depuis 1995, le Centre d’information sur le bruit (CidB), association reconnue d’utilité publique, organise tous les 3 ou 4 ans, les Assises nationales de la qualité de l’environnement sonore (ANQES). Ces Assises ont pour objectif de réunir les acteurs intervenant dans les domaines de la gestion du bruit et de la qualité de l'environnement sonore pour faire le bilan des recherches et des politiques menées dans ce secteur et élaborer des pistes pour l'avenir. Agents des collectivités territoriales, acousticiens, chercheurs, urbanistes, architectes, industriels, sociologues, médecins, enseignants, musiciens… tous ceux qui agissent au quotidien pour l’amélioration de l’environnement sonore participent à ce rendez-vous et y expriment leur point de vue. Quelque 600 acteurs publics et privés s’y rassemblent à chaque édition. 

Innover n’est plus une option : c’est une nécessité.

Face aux changements systémiques que nous vivons, ce qui a structuré nos pratiques et nos certitudes pendant plus de vingt ans ne suffit plus à répondre aux défis de notre époque. En matière de santé environnementale, les collectivités doivent composer avec des situations d’une complexité croissante, des contraintes multiples et des attentes citoyennes toujours plus fortes. Le monde industriel et celui de l’ingénierie font face à une raréfaction des ressources, qui impose des solutions plus sobres, plus résilientes et porteuses de valeurs durables. Quant à la recherche, elle est invitée à adopter un prisme renouvelé : celui de l’intérêt général, fondé sur la coopération, l’interdisciplinarité et la mise en commun des connaissances pour concevoir ensemble ce qu’aucun acteur ne peut produire seul.

Dans ce contexte de bascule systémique, il devient essentiel de nous réinventer collectivement. Les ANQES 2026, se placent résolument sous le signe de l’innovation, comme l’illustre leur baseline : «Innovons dans notre monde en mutation(s) ».

Durant trois jours, experts, praticiens, élus, industriels, chercheurs et acteurs de terrain seront invités à explorer trois axes structurants :

  • l’innovation territoriale, pour imaginer des réponses adaptées, ancrées dans les réalités locales et capables d’accompagner la transformation des territoires ;
  • l’innovation technologique, pour mobiliser la puissance des outils, des méthodes et des avancées scientifiques au service de la résolution des problèmes, mais aussi des opportunités de progrès 
  • l’innovation sociétale, pour concevoir à grande échelle des solutions transformatrices, inclusives et porteuses de nouveaux cadres d’action collectifs.

Ces trois dynamiques constituent les fondations d’une nouvelle manière d’appréhender la qualité de l’environnement sonore : plus collaborative, plus tournée vers le futur et profondément alignée avec les enjeux sanitaires, sociaux et environnementaux qui redessinent nos sociétés.

 

Appel à communications

Calendrier

  • Lancement de l’appel à communications : 13 janvier 2026
  • Date limite de dépôt des communications : 9 mars 2026
  • Notification de l’acceptation des communications : 4 mai 2026
  • Dates des Assises : 23 au 25 novembre 2026.
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Cet évènement est organisé par le Centre d’information sur le bruit (CidB).

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Quelle est l’influence du paysage sonore sur le bien-être ?

Dans le cerveau, l’ouïe est connectée au système limbique, le siège de l’émotion. C’est sans doute pourquoi nous sommes généralement plus touchés par ce que nous entendons que par ce que nous voyons. Alors, dans l’aménagement de nos villes, pourquoi ne pas exploiter ce lien entre sons et émotions ? Certes, la perception elle-même ne peut être « conçue », mais l'environnement bâti, quant à lui, peut être pensé dans le but de susciter la perception. Dès que l'environnement acoustique d'un lieu – et le paysage sonore correspondant – a été caractérisé, le processus de conception peut commencer. À ce stade, il est essentiel d'impliquer toutes les parties prenantes concernées, en particulier les habitants. Autrement dit, les enquêtes et les rencontres avec les habitants sont des outils aussi essentiels que le sonomètre.

Afin de résoudre le problème de la « prévisibilité » du paysage sonore, des modèles prédictifs pour la perception de l'environnement acoustique à partir des caractéristiques physiques de l'environnement commencent à émerger. Ces approches nécessitent de se mettre d'accord sur le type de descripteurs – c'est-à-dire les dimensions perceptives – qui conviennent le mieux à tel ou tel type de contexte.

C’est tout l’objet de cet atelier « Prévoir, concevoir et gérer des paysages sonores » programmé dans le cadre des Neuvièmes Assises de la Qualité de l’Environnement sonore » que de présenter des initiatives où la gestion et la programmation des ambiances acoustiques peut aider à concevoir des villes plus attractives et plus agréables à vivre, où la perception de l‘environnement sonore est au cœur de la démarche.

 

Atelier 4 - Prévoir, concevoir et gérer des paysages sonores - Mardi 27 septembre - 11h30 – 12h45